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Colloque « La démarche « une seule santé » appliquée à l’antibiorésistance, le temps des actions »

PUBLIÉ LE 18 NOVEMBRE 2015

Le 17 novembre 2015, à l’occasion de la journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, s’est tenu, le colloque « la démarche « une seule santé » appliquée à l’antibiorésistance, le temps des actions ».
Pour la troisième année consécutive, le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes organisaient ce colloque commun, qui s’inscrit dans une démarche « une seule santé » appliquée à l’antibiorésistance.

Ce colloque était centré sur les avancées les plus récentes en matière de lutte contre l’antibiorésistance dans les secteurs humain et vétérinaire. L’occasion de faire le point sur les actions entreprises dans le cadre de la Commission européenne et du plan mondial de l’OMS, adopté par la 68ème assemblée mondiale de la santé, en mai 2015.

Cet évènement, reconduit chaque année, est l’occasion d’échanges entre les deux secteurs : humain et vétérinaire. Chaque thème étant traité du point de vue de la médecine humaine et de la médecine vétérinaire et cela dans le cadre de la mise en commun des réflexions du plan d’alerte sur les antibiotiques 2011-2016 et du plan Ecoantibio en médecine vétérinaire.

Lors de son discours, Patrick Dehaumont, Directeur général de l’alimentation - DGAl, a notamment rappelé qu’il était nécessaire « de limiter le mésusage des antibiotiques, et non d’en limiter l’usage ou le bon usage ».

Pour Jean-Louis Hunault, président du SIMV, ce colloque témoigne des progrès obtenus dans le maintien de l’efficacité des antibiotiques en santé Animale.

Le besoin d’innovation en antibiothérapie rejoint celui exprimé pour les espèces et les indications mineures.

Pour répondre à ce défi, le SIMV demande que le projet de règlement Européen en discussion prévoie une protection des données additionnelles des Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) croissantes.

Le SIMV demande également que les dispositions d’encadrement des antibiotiques critiques (AIC) visent uniquement les administrations par voie générale afin de confirmer une gestion des risques basée sur des critères scientifiques.

La stabilisation de la liste des AIC et la connaissance des critères d’inclusion ou d’exclusion de cette liste sont des conditions nécessaires à l’innovation et à la conservation d’un arsenal thérapeutique antibiotique.

Vous trouverez ci-dessous le cahier des participants de ce colloque reprenant le résumé des différentes présentations. 


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