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Plusieurs_médicaments
La vaccination permet de réduire l’incidence d’une maladie, voire de l'éradiquer à terme.

Vaccins

Légende - Avantages de la vaccination par rapport au traitement curatif
Mieux vaut prévenir une maladie plutôt que de la soigner.

C'est le principe de la  vaccination. Un vaccin consiste donc à provoquer délibérément chez l’animal une réaction immunitaire destinée à le protéger contre un agent pathogène viral,  bactérien ou, plus rarement,  parasitaire. À l’échelle d’un élevage, c’est l’ensemble du cheptel qui peut être ainsi protégé. Ainsi, dans les  élevages de porcs et de volailles, les vaccins représentent de 50 à 70 % des médicaments vétérinaires utilisés. La part des traitements curatifs est ainsi réduite.

Mieux vaut prévenir une maladie plutôt que de la soigner.

C'est le principe de la  vaccination. Un vaccin consiste donc à provoquer délibérément chez l’animal une réaction immunitaire destinée à le protéger contre un agent pathogène viral,  bactérien ou, plus rarement,  parasitaire. À l’échelle d’un élevage, c’est l’ensemble du cheptel qui peut être ainsi protégé. Ainsi, dans les  élevages de porcs et de volailles, les vaccins représentent de 50 à 70 % des médicaments vétérinaires utilisés. La part des traitements curatifs est ainsi réduite.

Légende - Avantages de la vaccination par rapport au traitement curatif
chat
Administration d'une souche vaccinale, appelée antigène.

C'est ce qui provoque la réaction immunitaire protectrice. Il convient alors que l’antigène vaccinal soit dénué de pathogénicité résiduelle pour qu’il ne provoque pas la maladie lors de son  administration à l’animal.

La prévention est une priorité pour l’industrie du médicament et du diagnostic vétérinaires. En effet, l’infectiologie est un domaine thérapeutique majeur dans la recherche des laboratoires. Cela répond à l’objectif fixé par les entreprises : « mieux vaut prévenir que de guérir ». Grâce à cette recherche, les vaccins permettent de prévenir les animaux face aux maladies mais  également de les prévenir rapidement face aux maladies émergentes.

Administration d'une souche vaccinale, appelée antigène.

C'est ce qui provoque la réaction immunitaire protectrice. Il convient alors que l’antigène vaccinal soit dénué de pathogénicité résiduelle pour qu’il ne provoque pas la maladie lors de son  administration à l’animal.

La prévention est une priorité pour l’industrie du médicament et du diagnostic vétérinaires. En effet, l’infectiologie est un domaine thérapeutique majeur dans la recherche des laboratoires. Cela répond à l’objectif fixé par les entreprises : « mieux vaut prévenir que de guérir ». Grâce à cette recherche, les vaccins permettent de prévenir les animaux face aux maladies mais  également de les prévenir rapidement face aux maladies émergentes.

chat
Les antigènes vaccinaux peuvent alors être de plusieurs types différents

Il peut d’abord s’agir de vaccins vivants mais atténués. Ces vaccins entraînent une excellente protection immunitaire. Sauf exception, ils ne nécessitent pas d’adjuvant. Dans les grands effectifs de volailles, ils peuvent être administrés par l’eau de boisson ou par nébulisation.

La seconde voie est celle des vaccins inactivés ou tués ayant perdu leur pouvoir pathogène. Il s’agit par exemple des vaccins antirabiques qui contiennent le virus de la rage inactivé. L’absence de multiplication dans  l’organisme peut souvent nécessiter une primovaccination en deux, voire trois injections. Souvent, un adjuvant est ajouté pour augmenter la réponse immunitaire. Mais, il peut parfois aussi être à l’origine de réactions locales au point d’injection ou d’une légère hyperthermie transitoire.

La troisième voie est celle des vaccins fractions où seules des protéines antigéniques sont utilisées. Ainsi la vaccination contre le tétanos est réalisée avec une anatoxine tétanique chez les chevaux comme chez l’homme.

La dernière voie, la plus récente, est celle des vaccins recombinants obtenus par génie génétique. Dans le génome d’un agent non pathogène, il est inséré quelques gènes d’un agent pathogène codant pour des protéines antigéniques protectrices. L’administration de ce vaccin permettra la synthèse de ces antigènes immunogènes chez l’animal sans que la maladie puisse s’y développer.

Enfin, pour la protection des nouveau-nés contre les maladies du très jeune âge, il est parfois utile de vacciner les mères. Par l’ingestion du colostrum riche en anticorps d’origine maternelle, le jeune est ainsi protégé temporairement contre ces maladies, jusqu’à ce qu’il puisse acquérir sa propre immunité.

La plupart des vaccins utilisés chez les animaux sont des vaccins préparés à l’avance dont l’innocuité et l’efficacité ont été bien évaluées, notamment à travers des épreuves virulentes. Dans certains cas  exceptionnels, lorsqu’ils n’existent pas de vaccins autorisés, des maladies bactériennes peuvent être évitées avec des autovaccins. Ces autovaccins sont des vaccins inactivés adjuvés préparés à partir d’un germe pathogène directement isolé sur un animal ou un groupe d’animaux d’un élevage. Ils ne peuvent être prescrits que sur cet animal ou dans cet élevage.

Les principaux vaccins autorisés sont présentés dans ce tableau en lien.

Il peut d’abord s’agir de vaccins vivants mais atténués. Ces vaccins entraînent une excellente protection immunitaire. Sauf exception, ils ne nécessitent pas d’adjuvant. Dans les grands effectifs de volailles, ils peuvent être administrés par l’eau de boisson ou par nébulisation.

La seconde voie est celle des vaccins inactivés ou tués ayant perdu leur pouvoir pathogène. Il s’agit par exemple des vaccins antirabiques qui contiennent le virus de la rage inactivé. L’absence de multiplication dans  l’organisme peut souvent nécessiter une primovaccination en deux, voire trois injections. Souvent, un adjuvant est ajouté pour augmenter la réponse immunitaire. Mais, il peut parfois aussi être à l’origine de réactions locales au point d’injection ou d’une légère hyperthermie transitoire.

La troisième voie est celle des vaccins fractions où seules des protéines antigéniques sont utilisées. Ainsi la vaccination contre le tétanos est réalisée avec une anatoxine tétanique chez les chevaux comme chez l’homme.

La dernière voie, la plus récente, est celle des vaccins recombinants obtenus par génie génétique. Dans le génome d’un agent non pathogène, il est inséré quelques gènes d’un agent pathogène codant pour des protéines antigéniques protectrices. L’administration de ce vaccin permettra la synthèse de ces antigènes immunogènes chez l’animal sans que la maladie puisse s’y développer.

Enfin, pour la protection des nouveau-nés contre les maladies du très jeune âge, il est parfois utile de vacciner les mères. Par l’ingestion du colostrum riche en anticorps d’origine maternelle, le jeune est ainsi protégé temporairement contre ces maladies, jusqu’à ce qu’il puisse acquérir sa propre immunité.

La plupart des vaccins utilisés chez les animaux sont des vaccins préparés à l’avance dont l’innocuité et l’efficacité ont été bien évaluées, notamment à travers des épreuves virulentes. Dans certains cas  exceptionnels, lorsqu’ils n’existent pas de vaccins autorisés, des maladies bactériennes peuvent être évitées avec des autovaccins. Ces autovaccins sont des vaccins inactivés adjuvés préparés à partir d’un germe pathogène directement isolé sur un animal ou un groupe d’animaux d’un élevage. Ils ne peuvent être prescrits que sur cet animal ou dans cet élevage.

Les principaux vaccins autorisés sont présentés dans ce tableau en lien.

Chien noir et blanc

La vaccination : un acte vétérinaire

Retrouvez en lien un article d'Arnaud Deleu du SIMV et Jocely Amiot, Président de la commission vaches allaitantes de la SNGTV, rédigé d'après une présentation réalisée lors des journées nationales des GTV à Reims du 17 au 19 mai 2017.

Chien noir et blanc

Hésitation vaccinale : vaccination des chiens

Ce document apporte une réponse aux questions les plus fréquentes qui conduisent un propriétaire de chien à hésiter à faire vacciner son animal. La propagation rapide de la désinformation (grâce à Internet et aux réseaux sociaux notamment), mine la confiance dans les vaccins et risque d’entrainer des épidémies. Certaines maladies sont mortelles pour les chiens, et pour la leptospirose ou la rage, transmissibles à l’homme.

Dans quel cas est-il obligatoire de vacciner mon chien ?

Achat, vente ou cession

La vaccination contre la rage

Et dans les autres cas ?

Vaccination et immunisation

La vaccination agit sur le système immunitaire comme une infection naturelle.

La vaccination est pratiquée pour provoquer une réaction du système immunitaire, permettant au sujet vacciné d’être immunisé c’est-à-dire protéger contre une maladie.

Quand l’organisme rencontre un agent pathogène pour la première fois, 7 à 10 jours lui sont nécessaires pour induire un système de défense spécifique.

Lors d’un second contact avec ce même agent pathogène, soit ce microbe ne peut pas coloniser l’organisme du fait de la présence d’anticorps, soit grâce à un mécanisme de « reconnaissance », une réponse immunitaire efficace apparaît en moins de 3 jours empêchant la survenue de la maladie.

Le but de la vaccination est d’"éduquer » à reconnaitre le microbe pour qu’il puisse rapidement se défendre quand il le rencontrera ultérieurement.

Herd immunity

Certains individus ne répondent pas aux vaccins et ne sont donc pas protégés, mais cette non-réponse peut être temporaire ou permanente.

A l’échelle de la population, 90% de sujets protégés permettent de réduire la circulation de l’agent pathogène et donc de diminuer le risque pour les autres d’être en contact avec le microbe. C’est ce qu’on appelle l’ « herd immunity ».

En vaccinant le plus grand nombre d’animaux et en diminuant le nombre d’animaux sensibles à la maladie, on diminue la prévalence de la maladie.

Chien
Fréquence des rappels de vaccination

Selon le type de vaccin utilisé, les individus, et la prévalence de la maladie, la durée d’immunité peut être très variable d’un animal à un autre.

La fréquence des rappels est établie tient compte des différents vaccins présents sur le marché, des variabilités individuelles et des situations particulières.

Les laboratoires qui conçoivent, fabriquent et vendent des vaccins canins font des études pour mesurer la durée de l’immunisation. Les durées de protection sont indiquées dans le résumé des caractéristiques du produit (document validé par les autorités compétentes en France et disponible publiquement sur internet).

Fréquence des rappels de vaccination

Selon le type de vaccin utilisé, les individus, et la prévalence de la maladie, la durée d’immunité peut être très variable d’un animal à un autre.

La fréquence des rappels est établie tient compte des différents vaccins présents sur le marché, des variabilités individuelles et des situations particulières.

Les laboratoires qui conçoivent, fabriquent et vendent des vaccins canins font des études pour mesurer la durée de l’immunisation. Les durées de protection sont indiquées dans le résumé des caractéristiques du produit (document validé par les autorités compétentes en France et disponible publiquement sur internet).

Chien
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Lion
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Vaccins et effets indésirables

Les vaccins ne sont autorisés à être mis sur le marché qu’après avoir démontré à la fois leur innocuité et leur efficacité.

Les réactions graves dues aux vaccins existent mais elles sont rares et surveillées. La plupart des réactions indésirables observées après un vaccin sont bénignes et transitoires. Leur nature et leur fréquence sont indiquées dans le résumé des caractéristiques du produit.

La pharmacovigilance a pour objet la surveillance des effets indésirables et en France, tout effet indésirable observé chez un animal après l’administration d’un médicament ou d’un vaccin peut être déclaré sur le portail https://pharmacovigilance-anmv.anses.fr/

Il est démontré que les vaccins qui protègent contre plusieurs maladies à a fois n’entraînent pas plus d’évènements indésirables que les vaccins monovalents.

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Vaccins et effets indésirables

Les vaccins ne sont autorisés à être mis sur le marché qu’après avoir démontré à la fois leur innocuité et leur efficacité.

Les réactions graves dues aux vaccins existent mais elles sont rares et surveillées. La plupart des réactions indésirables observées après un vaccin sont bénignes et transitoires. Leur nature et leur fréquence sont indiquées dans le résumé des caractéristiques du produit.

La pharmacovigilance a pour objet la surveillance des effets indésirables et en France, tout effet indésirable observé chez un animal après l’administration d’un médicament ou d’un vaccin peut être déclaré sur le portail https://pharmacovigilance-anmv.anses.fr/

Il est démontré que les vaccins qui protègent contre plusieurs maladies à a fois n’entraînent pas plus d’évènements indésirables que les vaccins monovalents.

Chat
Le titrage d'anti-corps est-il intéressant ?

C'est un bon moyen d’évaluer la nécessité de pratiquer ou non un rappel de vaccination.

Néanmoins, les titrages d’anticorps sont des dosages biologiques pouvant conduire à des faux positifs ou à des faux négatifs : un titre en anticorps ne signifie pas toujours protection, et une absence de titre ne signifie pas la non-protection (immunité cellulaire) …. De plus, le coût d’un titrage d’anticorps est équivalent ou supérieur au coût d’un rappel de vaccination. Comme les rappels, il doit être répété à intervalle régulier pour détecter une baisse d’immunité puisqu’il est difficile de prédire pendant combien de temps votre compagnon restera efficacement protégé.

Le titrage d’anticorps est obligatoire après la vaccination contre la rage lorsque le chien doit voyager au Royaume-Uni, la Suède, l’Irlande ou Malte.

Le titrage d'anti-corps est-il intéressant ?

C'est un bon moyen d’évaluer la nécessité de pratiquer ou non un rappel de vaccination.

Néanmoins, les titrages d’anticorps sont des dosages biologiques pouvant conduire à des faux positifs ou à des faux négatifs : un titre en anticorps ne signifie pas toujours protection, et une absence de titre ne signifie pas la non-protection (immunité cellulaire) …. De plus, le coût d’un titrage d’anticorps est équivalent ou supérieur au coût d’un rappel de vaccination. Comme les rappels, il doit être répété à intervalle régulier pour détecter une baisse d’immunité puisqu’il est difficile de prédire pendant combien de temps votre compagnon restera efficacement protégé.

Le titrage d’anticorps est obligatoire après la vaccination contre la rage lorsque le chien doit voyager au Royaume-Uni, la Suède, l’Irlande ou Malte.

Chat
Contre quelles maladies vaccine-t-on un chien en France ?

Maladie très contagieuse, due à un virus proche de celui de la rougeole. Elle peut être mortelle pour le chien, en particulier chez les chiots. La vaccination a permis de réduire considérablement l’incidence de la maladie au cours des dernières décennies. Toutefois, il existe toujours des cas en France.

Maladie infectieuse due à un adénovirus qui touche le foie, les reins, les yeux et les poumons du chien. On l’appelle aussi hépatite contagieuse canine ou hépatite infectieuse canine. Elle n’est pas très fréquente mais elle peut être très grave : dans certains cas, elle conduit à la mort du chien en quelques heures.

Maladie provoquée par le parvovirus canin. Fréquent, il est aussi extrêmement résistant. Il peut persister dans l’environnement pendant de longues périodes, des mois, voire des années. Des milliers de chiens en sont morts avant qu’un vaccin ne soit disponible. A l’heure actuelle, bien que l’on n’observe plus de telles épidémies, la parvovirose reste une maladie fréquente chez les chiens non vaccinés. Elle est aussi la cause la plus fréquente de mortalité des chiots en élevage, principalement en période de sevrage. Régulièrement, des cas sont rencontrés par les vétérinaires. Ils sont souvent graves, voire mortels.

La rage est transmise par la morsure d’un animal infecté, y compris avant que ce dernier ne présente le moindre symptôme. Les chiens, lorsqu’ils ne sont pas vaccinés, peuvent, quels que soient leur race ou leur âge, être contaminé par un animal enragé et attraper la maladie.

La France est déclarée indemne de la rage depuis 2001 mais un cas de rage a été observé en 2008 suite à la contamination d’une chienne en France à partir d’un autre chien enragé, revenant du Maroc. Cette maladie mortelle, transmissible à l’Homme, sévit encore à nos frontières (Maghreb, Europe de l’Est) et provoque la mort de plus de 55 000 personnes par an, surtout des enfants. La Russie, la Chine et l’Inde sont particulièrement touchées.

C’est une maladie transmissible à l’Homme et elle peut être mortelle. Les principaux réservoirs de la maladie sont les rats, mais aussi les ragondins, les hérissons, les sangliers ... Ces animaux sont porteurs d'une bactérie, la leptospire, mais ils ne sont pas malades. Les bactéries sont présentes dans leurs reins et se multiplient, avant de passer dans les urines. Les animaux porteurs déposent alors les bactéries partout où ils urinent, et celles-ci survivent lorsqu’il a y a de l’eau (flaques, fossés, rives des rivières, étangs, mares, etc.).

La vaccination permet de protéger les animaux contre les principales souches de leptospires responsables de la maladie, même si le nombre de souches différentes de leptospires est très important. Une partie des chiens malades de leptospirose peut être sauvée avec la mise en place de traitements lourds et environ un sur deux décède ou garde des séquelles telles qu’une insuffisance rénale chronique. Dans le cas de la leptospirose, la vaccination a également pour but de limiter l’excrétion bactérienne donc le risque de contagion, aux autres animaux comme aux membres de la famille.

Maladie extrêmement contagieuse, elle touche l’appareil respiratoire du chien. Elle se transmet de chien à chien par simple contact (nez-à-nez), ou même sans contact direct. Les symptômes sont ceux de la grippe. C’est une maladie provoquée par plusieurs virus et bactéries et deux d’entre eux jouent un rôle prépondérant : le virus Parainfluenza canin et la bactérie Bordetella bronchiseptica. La vaccination constitue un moyen efficace pour protéger les chiens contre la trachéobronchite infectieuse canine. Il existe actuellement des vaccins administrés par voie intranasale. Ils miment la voie naturelle de  l’infection, bloquant directement les agents pathogènes à l’entrée des voies respiratoires. La vaccination constitue un moyen efficace pour protéger les chiens contre la trachéobronchite infectieuse canine.

Il existe actuellement des vaccins administrés par voie intranasale. Ils miment la voie naturelle de l’infection, bloquant directement les agents pathogènes à l’entrée des voies respiratoires.

Également appelée babésiose canine, d’après le nom du parasite (Babesia canis) qui en est à l’origine. Cette maladie parasitaire transmise exclusivement par les tiques est potentiellement mortelle si elle n’est pas prise en charge assez tôt. La première chose à faire est de retirer manuellement les tiques au plus tôt après leur fixation. Et de protéger son chien à l’aide d’un antiparasitaire externe actif contre les tiques. Il existe un vaccin qui protège contre certaines piroplasmoses.

Maladie due à une bactérie Borrelia burgdorferi transmise par les tiques. Comme chez l’Homme, la maladie de Lyme chez le chien est très difficile à diagnostiquer. Comme pour la piroplasmose, la première chose à faire est d’éviter les morsures de tiques. Il existe un vaccin qui permet la réduction de la transmission de Borrelia par les tiques.

Maladie parasitaire chronique grave. Elle est due à un parasite microscopique appelé leishmanie (Leishmania infantum), également responsable de la leishmaniose humaine. La leishmaniose est transmise au chien et à l’Homme lors de la piqûre d’un « moucheron » le phlébotome. Traiter le chien avec un insecticide à action répulsive sur les phlébotomes est le seul moyen efficace pour protéger son animal de la piqûre et ainsi du risque d’infection leishmanienne. Deux vaccins contre la leishmaniose canine existent en France avec une ou trois injections en premièreannée, et d’un rappel annuel par la suite.

Maladie très contagieuse, due à un virus proche de celui de la rougeole. Elle peut être mortelle pour le chien, en particulier chez les chiots. La vaccination a permis de réduire considérablement l’incidence de la maladie au cours des dernières décennies. Toutefois, il existe toujours des cas en France.

Maladie infectieuse due à un adénovirus qui touche le foie, les reins, les yeux et les poumons du chien. On l’appelle aussi hépatite contagieuse canine ou hépatite infectieuse canine. Elle n’est pas très fréquente mais elle peut être très grave : dans certains cas, elle conduit à la mort du chien en quelques heures.

Maladie provoquée par le parvovirus canin. Fréquent, il est aussi extrêmement résistant. Il peut persister dans l’environnement pendant de longues périodes, des mois, voire des années. Des milliers de chiens en sont morts avant qu’un vaccin ne soit disponible. A l’heure actuelle, bien que l’on n’observe plus de telles épidémies, la parvovirose reste une maladie fréquente chez les chiens non vaccinés. Elle est aussi la cause la plus fréquente de mortalité des chiots en élevage, principalement en période de sevrage. Régulièrement, des cas sont rencontrés par les vétérinaires. Ils sont souvent graves, voire mortels.

La rage est transmise par la morsure d’un animal infecté, y compris avant que ce dernier ne présente le moindre symptôme. Les chiens, lorsqu’ils ne sont pas vaccinés, peuvent, quels que soient leur race ou leur âge, être contaminé par un animal enragé et attraper la maladie.

La France est déclarée indemne de la rage depuis 2001 mais un cas de rage a été observé en 2008 suite à la contamination d’une chienne en France à partir d’un autre chien enragé, revenant du Maroc. Cette maladie mortelle, transmissible à l’Homme, sévit encore à nos frontières (Maghreb, Europe de l’Est) et provoque la mort de plus de 55 000 personnes par an, surtout des enfants. La Russie, la Chine et l’Inde sont particulièrement touchées.

C’est une maladie transmissible à l’Homme et elle peut être mortelle. Les principaux réservoirs de la maladie sont les rats, mais aussi les ragondins, les hérissons, les sangliers ... Ces animaux sont porteurs d'une bactérie, la leptospire, mais ils ne sont pas malades. Les bactéries sont présentes dans leurs reins et se multiplient, avant de passer dans les urines. Les animaux porteurs déposent alors les bactéries partout où ils urinent, et celles-ci survivent lorsqu’il a y a de l’eau (flaques, fossés, rives des rivières, étangs, mares, etc.).

La vaccination permet de protéger les animaux contre les principales souches de leptospires responsables de la maladie, même si le nombre de souches différentes de leptospires est très important. Une partie des chiens malades de leptospirose peut être sauvée avec la mise en place de traitements lourds et environ un sur deux décède ou garde des séquelles telles qu’une insuffisance rénale chronique. Dans le cas de la leptospirose, la vaccination a également pour but de limiter l’excrétion bactérienne donc le risque de contagion, aux autres animaux comme aux membres de la famille.

Maladie extrêmement contagieuse, elle touche l’appareil respiratoire du chien. Elle se transmet de chien à chien par simple contact (nez-à-nez), ou même sans contact direct. Les symptômes sont ceux de la grippe. C’est une maladie provoquée par plusieurs virus et bactéries et deux d’entre eux jouent un rôle prépondérant : le virus Parainfluenza canin et la bactérie Bordetella bronchiseptica. La vaccination constitue un moyen efficace pour protéger les chiens contre la trachéobronchite infectieuse canine. Il existe actuellement des vaccins administrés par voie intranasale. Ils miment la voie naturelle de  l’infection, bloquant directement les agents pathogènes à l’entrée des voies respiratoires. La vaccination constitue un moyen efficace pour protéger les chiens contre la trachéobronchite infectieuse canine.

Il existe actuellement des vaccins administrés par voie intranasale. Ils miment la voie naturelle de l’infection, bloquant directement les agents pathogènes à l’entrée des voies respiratoires.

Également appelée babésiose canine, d’après le nom du parasite (Babesia canis) qui en est à l’origine. Cette maladie parasitaire transmise exclusivement par les tiques est potentiellement mortelle si elle n’est pas prise en charge assez tôt. La première chose à faire est de retirer manuellement les tiques au plus tôt après leur fixation. Et de protéger son chien à l’aide d’un antiparasitaire externe actif contre les tiques. Il existe un vaccin qui protège contre certaines piroplasmoses.

Maladie due à une bactérie Borrelia burgdorferi transmise par les tiques. Comme chez l’Homme, la maladie de Lyme chez le chien est très difficile à diagnostiquer. Comme pour la piroplasmose, la première chose à faire est d’éviter les morsures de tiques. Il existe un vaccin qui permet la réduction de la transmission de Borrelia par les tiques.

Maladie parasitaire chronique grave. Elle est due à un parasite microscopique appelé leishmanie (Leishmania infantum), également responsable de la leishmaniose humaine. La leishmaniose est transmise au chien et à l’Homme lors de la piqûre d’un « moucheron » le phlébotome. Traiter le chien avec un insecticide à action répulsive sur les phlébotomes est le seul moyen efficace pour protéger son animal de la piqûre et ainsi du risque d’infection leishmanienne. Deux vaccins contre la leishmaniose canine existent en France avec une ou trois injections en premièreannée, et d’un rappel annuel par la suite.

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