Arsenal thérapeutique par fonction La reproduction rime avec production en élevages Reproduction Sans la reproduction des animaux, il n’y a plus d’élevage. Les programmes de reproduction combinent souvent plusieurs principes actifs. Dans les filières d’élevages, la reproduction rime nécessairement avec productions. Il n’y a pas de lait sans veau, ni de viandes sans animaux. Le cycle de la reproduction est donc le moteur de la production de tout élevage et de toute filière animale. De nombreux programmes de reproduction ont été développés pour traiter les troubles de la reproduction, et faciliter la mise à la reproduction en insémination artificielle dans la plupart des espèces d’élevage. Les médicaments développés dans ce but appartiennent à une demi-douzaine de classes différentes : les hormones sexuelles ou stéroïdes (progestagènes surtout), les prostaglandines F2alpha (et analogues), les analogues de la GnRH (ou gonadoréline) sécrétée par l’hypothalamus, les hormones gonadotropes (FSH, LH ou gonadotrophines à activité FSH ou LH) ou encore la mélatonine. De nombreux programmes de reproduction associent ces médicaments pour stimuler la reproduction et ainsi éviter les pertes de productions liées à une mauvaise fertilité. Légende : Les médicaments de la reproduction agissent le plus souvent sur l’un de ces trois étages de l’axe hypothalamohypophysaire-ovarien qui contrôle l’activité des gonades (ovaires). Dans les filières d’élevages, la reproduction rime nécessairement avec productions. Il n’y a pas de lait sans veau, ni de viandes sans animaux. Le cycle de la reproduction est donc le moteur de la production de tout élevage et de toute filière animale. De nombreux programmes de reproduction ont été développés pour traiter les troubles de la reproduction, et faciliter la mise à la reproduction en insémination artificielle dans la plupart des espèces d’élevage. Les médicaments développés dans ce but appartiennent à une demi-douzaine de classes différentes : les hormones sexuelles ou stéroïdes (progestagènes surtout), les prostaglandines F2alpha (et analogues), les analogues de la GnRH (ou gonadoréline) sécrétée par l’hypothalamus, les hormones gonadotropes (FSH, LH ou gonadotrophines à activité FSH ou LH) ou encore la mélatonine. De nombreux programmes de reproduction associent ces médicaments pour stimuler la reproduction et ainsi éviter les pertes de productions liées à une mauvaise fertilité. Légende : Les médicaments de la reproduction agissent le plus souvent sur l’un de ces trois étages de l’axe hypothalamohypophysaire-ovarien qui contrôle l’activité des gonades (ovaires). Des besoins différents pour les chiennes et les chattes Les principaux médicaments de la reproduction sont présentés dans ce tableau en lien. Les besoins Chez les animaux de compagnie, les besoins des propriétaires en matière de reproduction diffèrent du tout au tout de ceux des éleveurs : contraception non chirurgicale, tarissement d’une sécrétion lactée indésirable, réduction des comportements sexuels gênants des mâles etc. Les solutions L’arsenal thérapeutique fait alors appel surtout aux : hormones sexuelles (oestrogènes, androgènes, progestagènes), à un analogue de GnRH à des antiprolactines pour le tarissement d’une sécrétion lactée non souhaitée. Ces derniers sont aussi employés pour le tarissement des vaches laitières, environ deux mois avant un nouveau vêlage et une nouvelle lactation. Enfin, au moment de la mise-bas ou après, des médicaments augmentent les contractions utérines (oxytocine, prostaglandines F2alpha). Cette propriété est aussi exploitée pour traiter les métrites. À l’inverse, des tocolytiques peuvent retarder la parturition, ce qui est nécessaire lors des césariennes. Les besoins Chez les animaux de compagnie, les besoins des propriétaires en matière de reproduction diffèrent du tout au tout de ceux des éleveurs : contraception non chirurgicale, tarissement d’une sécrétion lactée indésirable, réduction des comportements sexuels gênants des mâles etc. Les solutions L’arsenal thérapeutique fait alors appel surtout aux : hormones sexuelles (oestrogènes, androgènes, progestagènes), à un analogue de GnRH à des antiprolactines pour le tarissement d’une sécrétion lactée non souhaitée. Ces derniers sont aussi employés pour le tarissement des vaches laitières, environ deux mois avant un nouveau vêlage et une nouvelle lactation. Enfin, au moment de la mise-bas ou après, des médicaments augmentent les contractions utérines (oxytocine, prostaglandines F2alpha). Cette propriété est aussi exploitée pour traiter les métrites. À l’inverse, des tocolytiques peuvent retarder la parturition, ce qui est nécessaire lors des césariennes. Les principaux médicaments de la reproduction sont présentés dans ce tableau en lien. DÉCOUVRIR LA SUITE Next /accueil