Revenir aux actualités Innovation La santé des animaux au cœur des préoccupations des laboratoires pharmaceutiques vétérinaires #Innovation #Essais cliniques #Médicaments (vétérinaires) PUBLIÉ LE 12 FÉVRIER 2025 Télécharger la photo en HD La santé des animaux est au cœur des préoccupations des laboratoires pharmaceutiques vétérinaires. Si leur bonne santé est primordiale pour eux, elle l’est tout autant pour la santé humaine et celle de l’environnement. Chaque jour de nouvelles maladies animales émergent. Certaines d’entre elles sont responsables de pandémies et d’épidémies (grippe aviaire, par exemple). D’autres sont zoonotiques, c’est-à-dire qu’elles peuvent se transmettre à l’homme (comme le Covid-19). C’est la raison pour laquelle l’industrie vétérinaire prend fait et cause pour les concepts One Health (une seule santé) et One Welfare (un seul bien-être) qui soulignent l’interconnexion entre les animaux, les hommes et l’environnement. À cette fin, le développement de nouveaux médicaments à destination des animaux est indispensable et contribue significativement à la bonne santé du monde animal. Le développement d’un nouveau médicament pour les animaux est un processus long qui comporte plusieurs étapes. Toutes ces étapes sont encadrées par des réglementations européennes et internationales relatives au développement du médicament lui-même (qualité, sécurité, efficacité pour l’animal de destination et pour l’utilisateur) avec l’objectif d’obtenir une autorisation de mise sur le marché. Les premières phases font majoritairement appel à des méthodes sans recours à l’utilisation des animaux. Les scientifiques privilégient des modèles informatiques, des analyses de données existantes et des modèles in vitro pour essayer de comprendre comment un médicament pourrait agir. Ces méthodes dites alternatives sont complémentaires de celles qui utilisent les animaux. En effet, compte tenu des connaissances actuelles et malgré les avancées scientifiques, les méthodes alternatives ne permettent pas de caractériser totalement l’effet potentiel d’un médicament, mais elles orientent le développement et contribuent à la réduction du recours aux animaux. C’est la raison pour laquelle, après ces premières phases, l’évaluation des effets sur l’animal auquel est destiné le médicament est indispensable. Ces études sur l’espèce cible, équivalentes à celles réalisées pour le développement du médicament humain, sont donc incontournables, en l’état actuel des connaissances scientifiques et de la réglementation. La directive européenne 2010/63/UE, retranscrite en droit français en février 2013, encadre de façon stricte l’utilisation des animaux à des fins scientifiques. Au-delà de la réglementation, les industriels pharmaceutiques vétérinaires sont fortement impliqués dans l’amélioration continue des procédures et, sur la base des connaissances scientifiques actuelles et des nouvelles technologies, sont force de proposition auprès des instances réglementaires afin de réduire ou de rationaliser l’utilisation d’animaux selon les principes directeurs des 3R. Cette évolution est également encouragée par les instances réglementaires au-delà des frontières européennes pour favoriser les alignements internationaux. Ainsi, les industries pharmaceutiques vétérinaires ont une responsabilité sociétale forte. La réglementation européenne sur l’utilisation des animaux à des fins scientifiques est la plus exigeante au monde. Les industriels mettent en place des standards de soins aux animaux plus élevés, qui vont le plus souvent au-delà de cette réglementation. Mener le développement de nouveaux médicaments sur le sol européen garantit que les plus hauts standards en termes de bien-être animal sont mis en place, mais assure aussi la souveraineté de l’Europe en matière d’innovation et de compétitivité.