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Le SIMV salue le soutien du Parlement européen pour protéger la santé et le bien-être des animaux

PUBLIÉ LE 16 SEPTEMBRE 2021

Paris, le 16 septembre 2021 :

Le contexte

Certains députés européens avaient souhaité une autre approche que l'évaluation scientifique des agences de l'Union Européenne pour la désignation des antimicrobiens qui doivent être réservés au traitement de certaines infections chez l’homme en soumettant une résolution d’objection à la session plénière du Parlement européen de septembre 2021.

Les autorités françaises, les organisations vétérinaires, le SIMV et les parties prenantes avaient à l’inverse soutenu fortement l’adoption du projet d’acte délégué (UE) complétant le règlement (UE) 2019/6 – critères pour la désignation des antimicrobiens présenté par la Commission Européenne.

Cette motion méconnaissait le fait que certains antibiotiques critiques pour l’Homme sont également critiques pour l’animal et sont utilisés en dernier recours chez les animaux dans des conditions strictement encadrées et contrôlées. Elle risquait de menacer près d’un tiers des antibiotiques utiles et utilisés en santé animale aujourd’hui.

Un vote du Parlement responsable

Une large majorité des parlementaires : 450 voix contre, 204 pour et 32 abstentions a finalement rejeté le 15.09.2021 la motion d’objection et ainsi soutenu la Commission Européenne et son l'approche d’Une seule Santé pour relever le défi de la résistance aux antimicrobiens.

Les membres du Parlement européen ont voté pour garantir que les vétérinaires conservent l'accès à des traitements vitaux spécifiques pour les animaux d'élevage et de compagnie en reconnaissant la pertinence des critères de désignation des antimicrobiens à réserver aux traitements de certaines infections chez l'homme, tel que conseillé par l'Agence européenne des médicaments et soutenu par les États membres de l'Union Européenne.

Le rejet de la proposition de résolution a démontré que les députés ont compris l'importance de la santé animale et ses effets d'entraînement sur la santé publique, la sécurité alimentaire, la sécurité alimentaire et l'environnement, et n'ont pas laissé les politiques nationales interférer avec l'élaboration de la législation au niveau Européen

Nos Fédérations Européennes, Animal Health Europe et Diagnostics For Animals, fédérées dans la plateforme EPRUMA, se tournent désormais vers le Parlement européen pour soutenir la mise en œuvre de politiques européennes plus larges au bénéfice de la santé et le bien-être des animaux, en s'appuyant sur les avis scientifiques des agences de l'Union et en recherchant un équilibre prudent pour la protection de la santé humaine, de celle des animaux, et de notre environnement.